Quantcast
La dépression saisonnière

La dépression saisonnière

by Maria Cruz

L’été c’est la saison des soirées de fête, des chalets, des clubs, et des rafraîchissements au bord de la piscine. Le soleil brille, les oiseaux crient dans la matinée (certains sont plus gentils en appelant ça des « gazouillis »), et tout est en pleine floraison. Alors, pourquoi certaines personnes préfèrent-elles rester à l’intérieur? Évitent de voir leurs amis? Sont agitées? Éprouvent des difficultés à s’endormir?

La dépression saisonnière est quelque chose dont plusieurs d’entre nous sont peut-être encore dans l’ignorance et ne comprennent pas pleinement. Après tout, il existe encore plusieurs stigmas qui entourent les maladies mentaux. Certaines personnes pourraient avoir du mal à croire qu’il existe effectivement des personnes, des étudiants même, qui deviennent déprimées durant une période où tout le monde semblent avoir tellement de plaisir.

L’Association canadienne pour la santé mentale définit le trouble affectif saisonnier comme étant une forme de dépression clinique qui survient durant les mois d’hiver ou, moins couramment, durant l’été.

Les recherches se poursuivent toujours. Par contre, la recherche nous indique que les troubles affectifs saisonniers existent depuis près de 150 ans. Le risque de souffrir de TAS est plus commun chez les personnes de plus de 20 ans, mais il a également été découvert chez les adolescents.

L’Association canadienne pour la santé mentale nous avertit que les troubles affectifs saisonniers peuvent être difficiles à traiter étant donné que les symptômes sont souvent découverts chez les patients souffrant de trouble bipolaire ou de dépression, « Généralement, des symptômes qui réapparaissent pour au moins 2 hivers consécutifs, sans aucune autre explication pour des changements d’humeur ou de comportement, indiquent la présence de TAS. »

Les symptômes varieront selon la période de l’année que vous souffrez de cette maladie. Par exemple, si vous souffrez durant les mois d’hivers, les symptômes incluent le gain de poids, un manque d’énergie, l’évitement des situations sociales, l’irritabilité, et une tendance à beaucoup dormir. Tandis que si vous souffrez durant l’été, vous êtes plus susceptible de perdre du poids, et d’avoir des difficultés à dormir.

Seulement 2 – 3% de la population en générale souffre de TAS alors qu’environ 15% souffre de quelque chose un peu moins sévère nommé les « blues de l’hiver ».

Toutefois, ne laissez pas le titre « blues de l’hiver » vous empêcher de voir la possibilité de souffrir de TAS. La dépression, sous toutes ses formes, est quelque chose de très sérieuse, et peu importe si les troubles affectifs saisonniers sont souvent discutés et traités ou non, vous méritez de parler à quelqu’un au sujet de comment vous vous sentez. Et, il existe des traitements pour ce type de dépression.

Le lien susmentionné offre plusieurs conseils utiles sur les différents traitements, tels que passer du temps en plein air, faire de l’exercice ou prendre des vacances.

Quelle que soit la voie que vous avez décidé de prendre, il mérite toujours d’être mentionné qu’il y a des personnes à qui vous pouvez parler à propos de ce que vous ressentez. Votre médecin de famille est disponible pour consultation, mais rappelez-vous également que votre université ou collège ont des médecins et des conseillers disponibles que vous pouvez consulter. N’essayez pas de vous convaincre que ce que vous ressentez est seulement les « blues de l’hiver » parce qu’en fin de compte, vous souffrez. Vous méritez d’être heureux. Si vous soupçonnez que quelqu’un proche de vous montre des symptômes de TAS, parlez à quelqu’un. Nous combattons l’ignorance en parlant de nos maladies, et il n’y a aucune honte en reconnaissant que vous êtes sur une voir vers la guérison.

Leave a comment!