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Le journalisme et les médias : points positifs et négatifs

by Laura Sciarpelletti

Ce n’est pas un secret que l’industrie du journalisme est en bien mauvaise posture depuis quelques années. En réalité, cette industrie est en pleine restructuration qui n’a pas seulement touché les lecteurs mais aussi et surtout les employés, les jeunes journalistes et les étudiants. La circulation combinée des journaux papiers et digitaux chutent régulièrement tous les ans. Malheureusement, les abonnements digitaux et la circulation accrue par internet ne se sont pas révélés être la solution aux problèmes de revenus. Oui, tout ça semble bien sombre. Mais, bien qu’on annonce largement la mort du journalisme tel que nous le connaissons, il y a, à l’horizon, des points positifs qui dépendront des compétences de l’industrie à persévérer, à devenir plus entreprenante, et à ne pas trop s’accrocher aux manœuvres de publication classiques. Regardons la situation de plus près pour vous en donner un aperçu honnête :

Les stages et les positions à contrat sont très peu payés ou même pas du tout

Il n’y a pas un journaliste qui n’ait pas travaillé (très fort) gratuitement pour avoir une faible chance d’avancer dans le domaine, dans lequel il n’y a pas de sécurité d’emploi, à l’heure actuelle. Alors, les journalistes doivent rester alertes et ouverts à l’idée de travailler comme journaliste libre. Il y a très peu de chance d’obtenir un poste syndicalisé dans un journal ou un autre médium.  C’est pour ça que, malheureusement, beaucoup d’étudiants envisagent de se diriger vers les relations publiques ou les communications d’entreprise. Le médium de partage de nouvelles et de divertissement est considéré comme très peu pratique.

La qualité de l’apprentissage est excellente

Il y a un ÉNORME point positif : les cours de journalisme universitaires deviennent de plus en plus approfondis et les étudiants apprennent tout, du journalisme électronique aux médias sociaux, de la gestion au marché et au graphisme. Le fait est que, maintenant, on ne peut plus simplement espérer réussir dans le journalisme sans une vaste gamme de compétences et de connaissances. Sachez tout faire, et vous aurez de meilleures possibilités d’obtenir la position à plein temps tant convoitée dans le journalisme.

Coûts budgétaires

Des journaux peuvent très vite disparaître ou devenir gratuits. De la façon dont l’information est partagée et utilisée de nos jours, les entreprises n’ont tout simplement plus les budgets ni l’envie de gérer beaucoup de personnel, ou même  n’importe quel employé qui fait pourtant un travail innovant et tout à fait remarquable. Ces problèmes de budget sont étendus à toute l’Amérique du nord, et demandent aux journalistes de se démarquer tout en étant capable d’écrire sur toutes sortes de sujets.

Donner la priorité à la réalisation créatrice plutôt qu’à la sécurité de l’emploi

Ce n’est pas vrai, vous ne le faites pas. Vous pouvez avoir un débouché créatif, mais sachez que — la plupart du temps — l’argent vient toujours des domaines où la demande est forte. L’économie, les marchés, l’écriture commerciale, le conseil et la gestion des médias sociaux… C’est là où se trouve l’argent. Comprenez qu’il faut une symbiose entre les besoins artistiques et les besoins économiques. 

Alors…

Ne vous découragez pas. Si vous êtes un journaliste en devenir, ce domaine est un défi qui — si vous arrivez à le gagner — en vaut vraiment la peine. Sachez juste que de nos jours, vous devez en savoir et en faire bien plus d’avant. Il y a des professions qui permettent à des gens intelligents de s’élever à de très hauts niveaux de création, de refus, de persévérance et de changement social.

Documents cités :

www.journalism.org

www.thewalrus.ca

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