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Ne sois pas CETTE fille

Ne sois pas CETTE fille

par Sharon Deng
Jobs People Do | JobsPeopleDo.com

«Tes cheveux sont tellement laids!»

«As-tu pris du poids?»

As-tu déjà entendu ces choses-là, ou des choses pire que celles-là, proférées dans les couloirs? Étais-tu l’une de celles qui a dit quelques unes de ces terribles choses? Un article récent du «New Zeland Herald» affirme que 85% des adolescentes ont déjà été victimes, d’une façon ou d’une autre, d’intimidation. Le plus choquant, quand il s’agit de filles, est que cette intimidation vient souvent directement de la part de leurs amies.

Si tu es victime de harcèlement de la part d’une de tes amies, tu commences peut-être par te blâmer toi-même, te causant ainsi un doute et de la confusion qui ne sont pas vraiment nécessaires. Rachel Simmon, l’auteure de «Odd Girl Out», a constaté qu’ «un des principaux symptômes de la perte de confiance en soi, chez une fille, est le sentiment d’être folle en étant incapable d’avoir confiance en sa propre interprétation des actions des autres ou des évènements qui arrivent.» Si tu ne comprends pas pourquoi ta BFF se retourne contre toi, c’est sans doute son problème – pas le tien.

Si tu es de l’autre côté de l’équation et fais toi-même de l’intimidation, s’il-te-plaît, pense bien à tes actions. Être celui qui agresse ou intimide est une fausse position de pouvoir. Les filles peuvent former des cliques et avoir leur propre façon de s’habiller, parler ou partager un secret. Leora Tanenbaum indique simplement, dans son livre «Catfight», «que ce qu’il y a d’ironique para rapport au fait d’être inclus est que cela implique nécessairement une exclusion.» Les gens qui intimident ont besoin de se demander pourquoi ils cherchent à exclure les autres. Rien ne garantit le fait que tu restes dans la clique exclusive pour toujours, tu pourrais tout aussi bien finir par devenir le paria.

Certaines personnes ont tendance à croire que l’intimidation implique nécessairement de la violence, mais ce n’est pas toujours le cas. Faire en sorte qu’un groupe d’amis ostracise, dise des choses douloureuses ou répande des rumeurs au sujet de quelqu’un sont toutes des formes d’intimidation.

La meilleure chose que les victimes d’intimidation pourraient faire est aussi celle qu’ils auraient davantage tendance à éviter: en parler à leurs parents. Si tu as trop peur de le faire, tu devrais au moins en parler à un adulte en qui tu as confiance. Parfois, quand il est question d’intimidation, la situation est au-delà de ton contrôle. Il est important de laisser quelqu’un qui soit en position d’autorité savoir ce qui se passe. L’école secondaire devrait être un endroit qui te donne cinq ans de bons souvenirs, et non quelque chose que tu crains.

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