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Comment survivre sans salaire

Comment survivre sans salaire

par Laurel Walsh
Jobs People Do | JobsPeopleDo.com

Aujourd’hui, ma grand-mère m’a donné un livre épais à l’air ancien qui s’intitule «  Comment survivre sans salaire? ». Ce livre a été écrit par Charles Long autour de 1981. En fait, j’ai un emploi en tant qu’écrivain et barista dans un café et ma grand-mère est au courant de ces deux faits. Je gagne donc des salaires d’été, mais dans son amour et infinie sagesse, ma mamie a quand même ressenti le besoin de me donner ce livre. Avec une carrière d’étudiant et des emplois qui pivotent autour de mon horaire et programme académiques, il est plutôt impossible de prédire un revenu à long terme ou une stabilité financière complète. Ma grand-mère sait qu’en dépit de l’état financier d’une personne, des trucs pour savoir comme adopter ce que Long appelle « le mode de vie conservateur » sont toujours bons à prendre en considération.

Considérons-les donc. Long définit le terme de « mode de vie conservateur » comme « un moyen de mieux faire face à ce que l’on a déjà ». Le premier chapitre de son livre traite des facteurs internes qui vous empêchent de réussir. Pour l’amour de l’intérêt, faisons semblant que nous n’en avons pas. Toutefois, le chapitre deux, qui  s’intitule « S’évaluer soi-même : Faire un budget », vaut vraiment le coup d’œil. Vous ne voulez jamais dépenser plus que votre portefeuille ne vous le permet, et spécialement quand, en tant qu’étudiants, il y a certains coûts qui ne peuvent être évités.

Selon Statistiques Canada, les frais de scolarité canadiens étaient évalués autour de 5777$ en 2008-2009, ceux du Québec étant les moins élevés (2488$) et ceux de l’Ontario les plus élevés (8797$). Il y a aussi les « frais accessoires », ces frais supplémentaires obligatoires qui couvrent des choses comme les programmes sportifs, les services de santé et les associations étudiantes. Ces frais ajoutaient une moyenne de 695$ de plus par mois à la demande d’un étudiant canadien de premier cycle en 2008-2009, allant d’un minimum de 423$ au Nouveau-Brunswick à un maximum de 827$ en Nouvelle-Écosse. Les frais accessoires ne sont normalement pas règlementés, mais vous pouvez généralement vous informer à leur sujet sur le site internet de l’école et trouver des façons de supprimer les choses dont vous n’aurez pas besoin.

Nous pouvons tous survivre sans salaire pendant que nous sommes étudiants si nous gardons un œil sur nos coûts et si nous faisons un budget en conséquence. Long affirme que les « coûts sont toujours plus importants que les gains… il y a presque toujours plus d’avantages à réduire nos coûts qu’à augmenter nos revenus. »

Afin d’être en mesure de vous soutenir pendant que vous étudiez avec un revenu instable et tous ces frais accessoires, plusieurs banques, telles que RBC et TD Canada Trust, ont des outils qui vous servent à créer votre propre budget sur leurs sites internet. Quand ce livre a été écrit, avant l’utilisation généralisée d’internet, il était un peu plus difficile de faire cela, mais de nos jours, plusieurs modèles de budgets pour étudiants peuvent aussi être trouvés sur internet. Le Bureau du Surintendant des faillites au Canada a aussi une section dédiée au budget étudiant, il s’agit d’une très bonne ressource : http://www.ic.gc.ca/eic/site/bsf-osb.nsf/eng/br01399.html.

Suite à sa section sur la budgétisation, Long nous donne onze chapitres de plus avec des analyses détaillées de stratégies financières, et plusieurs sont très utiles. Il dit qu’« un sou économisé n’est pas un sou gagné. Un sou économisé représente beaucoup plus qu’un sou gagné aujourd’hui. » Nous savons qu’en gardant simplement nos économies à la banque, elles produisent de l’intérêt. Cela peut aussi s’appliquer à l’argent qui provient d’une bourse qui peut être extractible pour l’exploitation personnelle (comme les bourses BESO, par exemple).

Le chapitre six, qui porte sur « Le marché de l’occasion », est mon préféré. Il prône les avantages de tout acheter usagé ou d’occasion. Magasiner dans les magasins d’aubaines n’aide pas seulement votre portefeuille, mais choisir de réutiliser peut aussi aider la planète.

Je suis content d’avoir reçu ce livre et de me préparer à devenir plus consciencieux au sujet de l’argent. Avec des frais de scolarité élevés et l’absence de carrières établies à ce moment de notre vie, il est intelligent de tenir compte des conseils de tout le monde, récents ou pas, et spécialement d’un professionnel publié. Et où ma grand-mère a-t-elle trouvé ce trésor jauni? Au Village des Valeurs, naturellement.

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