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Boulangers-pâtissiers

Boulangers-pâtissiers

par Service Canada

Nature du Travail
Les boulangers-pâtissiers font des pains, des petits pains, des muffins, des tartes, des pâtisseries, des gâteaux et des biscuits dans des pâtisseries qui font le commerce de gros et de détail ainsi que dans des restaurants. Les boulangers-pâtissiers qui occupent des postes de surveillants sont inclus dans ce groupe de base.

Source des Débouchés
Les débouchés proviendront en premier lieu des besoins de remplacement des boulangers-pâtissiers qui prendront leur retraite. D’autres débouchés s’ajouteront en raison des besoins de remplacement de ceux qui quitteront la profession pour accéder à des emplois dans d’autres professions reliées à l’alimentation comme cuisiniers ou dans d’autres domaines, pour obtenir une promotion à des postes de chefs ou de gestion dans le commerce d’aliments, la fabrication d’aliments ou la restauration, ou enfin pour s’établir à leur compte en ouvrant leur propre boulangerie ou pâtisserie.

Une partie de ce cheminement de carrière peut se faire à l’intérieur même de cette profession, par exemple de boulanger ou pâtissier à chef boulanger ou chef pâtissier, ou à surveillant en boulangerie-pâtisserie. Notons que le roulement est assez fort dans cette profession, comme le montre le taux relativement élevé de jeunes âgés de 15 à 24 ans (26 % par rapport à 14 % pour l’ensemble des professions) et le taux au contraire faible de personnes âgées de 55 ans et plus (10 % par rapport à 15 % pour l’ensemble des professions). Ces données proviennent du recensement de 2006.

Bassin de main-d’œuvre
Les débouchés seront accessibles à un vaste bassin de candidats. Premièrement, les étudiants qui recherchent des emplois à temps partiel, le soir ou les week-ends, représentent un bassin important pour une partie des débouchés, surtout pour ceux provenant des magasins d’alimentation. Des jeunes peu scolarisés peuvent également accéder à des débouchés dans cette profession, en apprenant le métier auprès d’un boulanger ou d’un pâtissier d’expérience ou en suivant une formation en cours d’emploi. Ensuite, une autre partie des débouchés peuvent être pourvus par des boulangers-pâtissiers expérimentés qui sont assez nombreux en chômage. Puis, la relève est aussi composée d’immigrants, comme le montre leur présence significative dans cette profession : 23 % des postes en 2006, tandis qu’ils en occupaient environ 12 % dans les autres professions, selon les données du recensement.

Industries
Selon les données du recensement, environ 40 % des boulangers-pâtissiers travaillaient en 2006 dans les magasins d’alimentation, surtout dans les épiceries (27 %), mais aussi dans les boulangeries-pâtisseries (13 %), et presque la même proportion (38 %) dans les boulangeries, industrie qui comprend les boulangeries commerciales et les boulangeries de détail qui fabriquent elles-mêmes les produits de boulangerie qu’elles vendent aux consommateurs. On en retrouvait aussi en nombre significatif dans la restauration (11 %).

Caractéristiques des emplois
Selon les données des recensements, les femmes occupaient environ 53 % des postes dans cette profession en 2006, proportion en hausse notable depuis 1991 (45 %). La donnée sur le revenu annuel d’emploi (24 256 $) présentée dans la section «Caractéristiques» des «Statistiques» ne concerne que les 48 % des membres de cette profession qui travaillaient à temps plein et à l’année en 2005. Le revenu moyen d’emploi de ceux qui ne travaillaient pas à temps plein et à l’année, entre autres des étudiants, s’élevait plutôt à 11 230 $. Le travail les week-ends, le soir ou les jours fériés est fréquent. Cette profession exige une bonne forme physique, car les boulangers-pâtissiers peuvent travailler de longues heures debout et porter des charges assez lourdes. On observe un certain chômage saisonnier de janvier à avril.

Études et formation
Il est possible de devenir boulanger ou pâtissier sans formation spécifique. Selon les données du recensement, environ 57 % des membres de cette profession ne possédaient en 2006 aucune formation postsecondaire et seulement 16 % d’entre eux étaient titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires dans le domaine des services personnels et culinaires. L’apprentissage auprès d’un boulanger ou pâtissier reconnu et la formation en cours d’emploi représentent un mode d’accès à cette profession assez répandu. Toutefois, différents programmes de formation permettent de faciliter l’accès à cette profession et représentent donc un atout important.

Les programmes qui permettent de faciliter l’accès à cette profession sont les diplômes d’études professionnelles (DEP) en boulangerie et en pâtisserie, et l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en pâtisserie de restaurant.

Il est possible d’obtenir un certificat de qualification professionnelle en boulangerie. Ce certificat est parfois exigé et représente de toute façon un atout.

Les boulangers-pâtissiers titulaires du Sceau rouge peuvent exercer leur profession partout au Canada.

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