Vous êtes assis en classe. Le temps passe. Soudainement, ça vous frappe: votre cœur bat à toute vitesse et des gouttes de sueur coulent de votre front. L’anxiété frappe fort et vite, mais, selon certaines sources, avec un adolescent sur cinq qui en souffre, vous êtes bien loin d’être seul. Pourtant, beaucoup d’entre nous considèrent encore l’anxiété comme étant un handicap paralysant, comme quelque chose que nous devons cacher.

Nous vivons dans un monde de la compétition. Les étudiants sont en compétition pour paraître sur le tableau d’honneur. Les diplômés sont en compétition pour des stages et des emplois. Mêmes les amitiés et les relations amoureuses s’agissent d’une compétition pour être sélectionné comme ami ou partenaire romantique. L’anxiété peut avoir un impact négatif sur vos résultats scolaires, vos possibilités d’emplois, et vos interactions sociales. Alors comment les humains se sont-ils retrouvés avec un trait si encombrant?

Il y a une région spécifique du cerveau qui se nomme l’amygdale qui contrôle nos niveaux d’anxiété. Ce mot peut bien être difficile à prononcer, mais tout ce que vous avez à savoir est que c’est une toute petite partie du cerveau qui contrôle de grandes émotions comme la peur, l’anxiété, et l’agression. L’amygdale ce concentre sur notre survie lorsque nous somme confrontés à un danger, et elle a joué une partie essentielle dans notre évolution en tant qu’espèce. Le problème est qu’elle emporte sur d’autres émotions et fonctions corporelles. Ceci est logique lorsqu’un prédateur vous chasse, mais pas quand vous êtes assis en classe.

À travers notre évolution, nous avons appris à associer certains sons, comme le rugissement d’un prédateur, avec le danger. Nous savions alors quand avoir peur et de s’enfuir. Quand ce même mécanisme associe certains sons et éléments visuels avec l’anxiété, cela créer des phobies contre lesquelles nous nous débattons. Un événement traumatique, tel qu’un examen échoué, peut déclencher ceci et semer en nous une peur des examens qui peut être plus sévère que la normale. L’anxiété était un outil utile dans notre survie, et elle essaye maintenant de s’adapter à un monde moderne qui est dramatiquement différent du monde dans lequel nous avons évolué.

C’est dans ce problème où se trouve la solution: la nature même de l’évolution est l’idée du changement. Vous n’êtes pas condamné à souffrir de troubles d’anxiété pour le restant de votre vie. La thérapie peut faire une énorme différence. Il n’y a rien à avoir honte, et ceci devrait être traité de la même façon que recevoir un traitement pour toutes autres blessures. Le cerveau est un organe physique qui a besoin que nous en prenions soin, et de recevoir des traitements tout comme les autres parties de notre corps.

Identifiez vos déclencheurs. À chaque fois que l’anxiété vous frappe, cherchez un crayon le plus vite possible. Écrivez l’heure et la date, ce qui se passait à ce moment, et quelles pensées passaient dans votre tête. En tenant un journal, vous trouverez des thèmes récurrents qui sont difficiles à repérer au plein milieu d’une crise de panique. Quand vous serez dans un état d’esprit plus calme, vous pourrez écrire des commentaires sur ces moments de panique et ces pensées, mettez-les à l’épreuve en utilisant un état d’esprit clame et rationnel. Ceci est un élément de la thérapie cognitive-comportementale, qui met l’accent sur l’importance des pensées et comment elles influencent notre humeur. En examinant l’anxiété comme étant quelque chose qui peut être traitée, vous pourrez commencer à travailler sur le pansement qui vous soignera.

Sources:
AnxietyBC. Parent and Child.
http://www.anxietybc.com/parenting/parent-child

The Doctor Says. Where does anxiety come from?
http://www.thedoctorsays.com/anxiety/where-does-anxiety-come-from/