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Comment faire face à non

Comment faire face à non

par Anthony Teles

Nulle part ailleurs dans la langue française vous ne trouverez deux lettres ayant le même impact. Vos parents veulent que vous restiez à la maison et non pas sortir voir vos amis. Votre université de choix estime que vous n’êtes pas un candidat fort. Votre jolie camarade de classe assise à l’autre bout de la pièce ne veut pas sortir avec vous. Le rejet ce manifeste de bien des façons, par contre le résultat émotionnel est toujours similaire.
Du grand jusqu’au tout petit, tout le monde fait face au rejet. Il est d’une importance capitale que vous vous rappelez que vous n’êtes pas seul. Peut-être que vous ne connaissez pas quelqu’un qui s’est fait dire « non » dans exactement la même situation que vous, mais tout le monde est en train de se faire dire « non » de quelque part.

Le rejet a toujours fait partie de l’expérience humaine. Vers la fin des années 1930, Ted du Massachusetts a éprouvé beaucoup de difficultés à faire publier son premier livre. Il lui a fallu être refusé de plus de vingt maisons d’édition différentes avant qu’il ait finalement obtenu un oui. Ça, c’est plus de vingt « non », plus de vingt instances individuelles où un rêve se fait écrasé. À la fin de la journée, ce oui qui lui a permis de faire publier son livre est tout ce qui compte. Après son acceptation, tous les refus précédents ont perdu toute pertinence. S’il avait laissé ces refus l’empêcher, il n’aurait jamais publié And to Think I Saw It On Mulberry Street, ainsi que tous les autres livres qu’il a publiés sous son nom plus reconnu, Dr. Seuss.

La première chose à retenir est d’être persévérant. Nous ne sommes pas tous des Dr. Seuss, mais nous avons tous des rêves et des objectifs que nous poursuivons. Ces objectifs ne sont pas condamnés après un, deux, ou même vingt refus. Dans de nombreux cas, il y a beaucoup que nous pouvons apprendre du « non » que nous recevons. Le travail que vous avez soumis peut être ajusté en employant les commentaires qu’on vous a donnés. Chaque demande que vous faites et chaque entrevue que vous passez vous aideront à vous préparer pour vos futures candidatures dans votre domaine choisi.

Secondement, ne perdez pas de vue votre perspective. Si vous concentrez toute votre énergie sur un seul objectif qui doit être atteint d’une manière particulière, il n’est donc pas étonnant qu’un refus mène au désespoir. Donnez-vous plusieurs objectifs à atteindre et plusieurs moyens de poursuivre chaque objectif. Les écrivains et les créateurs artistiques peuvent trouver le succès dans le domaine de la télévision, le cinéma, la littérature, les jeux vidéo, et encore plus. Dans le monde des études postsecondaires, il y a de nombreuses écoles qui offrent de nombreux programmes dans votre domaine d’intérêt. Il existe toujours une voie que vous pouvez prendre.

Finalement, prenez toujours du recul après un refus. Il s’agit de votre travail, d’un rendez-vous potentiel, ou d’un emploi qui n’a pas abouti. Vous, en tant que personne, ne se fait pas refuser. Tout le monde se fait dire « non » à un moment ou à une autre, et obtient souvent un « oui » en amenant leur demande ou travail artistique ailleurs.
La persévérance, garder sa perspective et prendre du recul sont essentiels. Il n’y a qu’un poste vacant pour ce travail, seulement un être cher pour votre jolie camarade de classe, seulement une quantité limitée de livres que cette maison d’édition peut publier. Vous n’êtes qu’une des nombreuses personnes qui poursuivent ces espaces libres. Être refusé n’est pas la fin du monde, c’est une partie nécessaire de celui-ci.

Sources:
Neuman, Frederic. How to Cope with Rejection. https://www.psychologytoday.com/blog/fighting-fear/201308/how-cope-rejection

Teenshealth. Big or Small, Rejection Affects Us All. http://kidshealth.org/teen/school_jobs/jobs/rejection.htmlWikipedia. https://en.m.wikipedia.org/wiki/And_to_Think_That_I_Saw_It_on_Mulberry_Street

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