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Éliminer la stigmatisation infligée...

Éliminer la stigmatisation infligée aux métiers

par Erin Kelly

Il existe une stigmatisation regrettable infligée aux métiers depuis plusieurs années. Ils sont vus comme un choix de carrière pour ceux qui n’ont pas réussi leur scolarité, et beaucoup d’étudiants dans les métiers s’en détournent pour trouver une carrière jugée plus enrichissante ou « professionnelle ».

Malgré l’attitude défavorable qui entoure les métiers, il y a beaucoup d’emplois disponibles qui assurent, non seulement un salaire alléchant, mais aussi la satisfaction de savoir que vous avez contribué à la construction d’un immeuble, que vous vous êtes assuré de la qualité et de la livraison de produits courants et que vous avez fabriqué ces meubles qu’on retrouve dans toutes les maisons.

La stigmatisation infligée aux métiers se nourrit de la rumeur que les gens qui s’engagent dans ces carrières, n’ont pas besoin d’études ni d’expérience. Mais, en fait, ces emplois demandent des diplômes, de l’expérience pratique, et de la détermination pour y réussir. Devenir un travailleur ayant de l’expérience concrète ne rend pas cette personne  moins qualifiée qu’un professeur ou un chef d’entreprise qui entre sur le marché du travail. Beaucoup de métiers demandent du travail physique, ce qui n’est du goût de tout le monde, mais au moins cela écrase l’idée que les personnes de métiers ne méritent pas  leurs salaires.

Vous ne me croyez pas ? En 2014, Trent Soholt, le directeur général du NSCSC  a confié à Maclean, qu’il essayait d’encourager les étudiants de l’élémentaire et du secondaire à s’impliquer davantage dans les métiers. Il a donné quelques indications sur ce que vous apprenez, en tant qu’apprenti, « les étudiants peuvent tester des circuits électriques, construire un mur en brique, couper et assembler de la tuyauterie en utilisant un simulateur de plomberie, mélanger du ciment et ébaucher des plans dans une roulotte qui reflète un vrai site de travail ». Il a ajouté que de nombreux étudiants quittent son institution surpris qu’autant d’éducation et de détermination soient impliquées dans les métiers.

Par exemple, vous avez besoin d’une certaine quantité d’éducation. D’abord, vous devrez finir votre GED. Une fois le diplôme obtenu, vous devrez faire un apprentissage d’électricien, qui prend environ 5 ans et 9 000 heures, payées entre 15 et 20 $/h. Vous aurez aussi besoin d’une bonne compréhension des mathématiques et des compétences mécaniques ainsi que savoir lire des dessins industriels et des plans de construction.

Les femmes s’impliquent de plus en plus dans les métiers qui accueillent donc plus d’étudiants et permettent finalement l’élimination de la stigmatisation des métiers puisqu’ils ne sont plus une exclusivité masculine. À cause du manque de personnes de métiers qualifiées (la retraite et la compétition en sont les raisons principales), l’industrie des métiers souffre actuellement d’une certaine récession. Mais en ouvrant la porte aux femmes,  l’industrie espère qu’elles feront le choix d’un métier pour leur carrière.

C’est facile de voir que les métiers demandent beaucoup d’éducation et de détermination pour faire la différence.

Sources:

http://www.macleans.ca/education/college/jobs-report-the-tricks-of-the-trades/

https://ecao.org/electrician.asp

http://study.com/articles/Electrician_Educational_Requirements_and_Career_Profile.html

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/careers/career-advice/life-at-work/i-want-to-be-an-electrician-what-will-my-salary-be/article20640423/

http://www.unionizedlabour.ca/the-trades/women-are-changing-the-face-of-the-trades

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