Le saut dans l’inconnu post-secondaire
Que vous soyez à l’aube de vos études universitaires ou que vous ayez déjà entamé votre première année, souvenez-vous la vérité universelle : ça fait peur à tout le monde. Oui, les raisons varient et elles incluent l’angoisse sociale, plus de travail, plus de responsabilités d’adultes. Oui, certaines personnes s’en sortent plus vite que vous. Pour les autres, comme moi et mon angoisse sociale et ma dépression, l’université reste un défi jusqu’au bout. Mais les grands défis amènent aussi de grandes chances et se concentrer sur ces dernières est une façon de maîtriser cette nervosité des premiers jours.
Si vos cours n’ont pas encore commencé, c’est une bonne idée de visiter le campus aussi souvent que vous le pouvez. Il y aura bien plus d’étudiants que dans votre école secondaire, de tout âge, allant dans toutes les directions. Tout ce que vous devriez faire, la première fois, c’est de vous imprégner de cet environnement. La seule manière de dépasser le premier choc, c’est de s’y plonger et c’est bien plus facile à faire quand vous n’avez pas besoin de courir pour aller à votre prochain cours. L’orientation des étudiants est précieuse, mais une simple promenade sur le campus l’est tout autant.
J’ai eu un horrible premier semestre, déroutant et solitaire. Il se peut que le vôtre vous envoie loin de la maison, de votre famille et de vos amis, avec toutes sortes d’idées sur les quatre prochaines années et au-delà. Ce n’est pas nécessaire de vous sentir à l’aise, vous faire des amis et comprendre les choses tout de suite. Ce qui plus est, cette période de confusion vous permettra de mieux vous connaître et de savoir comment réagir. C’est l’occasion rêvée pour essayer différentes choses – de nouveaux groupes, de nouveaux amis, de nouveaux domaines d’études, de nouvelles activités, etc. L’important, c’est essayer, essayer, essayer.
Commencez doucement. Engagez-vous dans une ou deux activités qui sont décrites plus bas, puis augmentez–en le nombre. Flânez dans la cafétéria ou la pièce commune de votre résidence, participez, au moins une fois, aux réunions de toutes les sociétés ou tous les groupes que vous pouvez trouver. Inscrivez-vous à tous les groupes qui retiennent votre attention. Vous ne participerez probablement qu’à un petit nombre de ces groupes, mais vous ne pourrez trouver ceux qui vous intéressent qu’après les avoir essayés. Vous avez des problèmes avec vos études ? Prenez rendez-vous avec vos professeurs, vos enseignants auxiliaires ou des conseillers. Vous vous sentez angoissé ? Adhérez à des groupes en ligne et aux pages Facebook de votre institution. Renseignez-vous sur les petites fêtes et les petites activités ; Allez-y pour au moins une demi-heure mais ne restez plus longtemps que si vous vous sentez à l’aise.
L’indépendance de la vie universitaire est libératrice et effrayante à la fois. L’école secondaire, malgré toutes ses étapes importantes est plus proche de l’école élémentaire que des collèges et des universités. Pour beaucoup, c’est une poussée subite dans la vie adulte et le choc est considérable. Mais, ce sont vos efforts et vos forces qui vous ont mené jusqu’à ce campus. Ces mêmes efforts et ces mêmes forces peuvent vous porter vers les superbes possibiltés qui vous attendent et vous aideront à former l’adulte que vous devenez. Prenez une grande inspiration, prenez votre temps et n’ayez pas peur de vous sentir intimidé.
Sources:
Rennison, Joe. “My first day: student accounts of their first moments at university.” National Union of Students. https://www.nus.org.uk/en/advice/freshers-and-settling-in/my-first-day-student-accounts-of-their-first-moments-at-university/
Webster, Lucy. “Nervous freshers: don’t be scared. University has something for everyone.” The Guardian. https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/sep/07/nervous-freshers-university-shy
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