Une personne peut faire toute la différence : la carrière de l’assistant social
Tout le monde peut faire face à de gros problèmes à un moment ou à un autre dans sa vie. L’assistant social aide les familles, les personnes et des groupes de personnes qui ont des problèmes pour leur permettre de vivre mieux. C’est une carrière difficile, avec beaucoup de moments émotionnels forts et qui peut finir par peser lourd, avec toutes sortes de défis. Pour ceux qui peuvent supporter ce poids émotionnel, c’est une carrière gratifiante et son influence est énorme.
Les patients sont attribués à un assistant social qui les aide sur beaucoup de sujets. Il accueille les patients dans des centres choisis pour le travail social et évalue leurs besoins, leurs ennuis et leurs objectifs. Des groupes de soutien, des programmes et des ressources d’éducation leur sont choisis et fournis pour les aider. Le travailleur social est aussi chargé d’aider les familles et les personnes avec leurs problèmes émotionnels et sociaux. Il les aide à trouver du travail, à se remettre sur pied, et garde ainsi un bon nombre de patients au fil du temps.
L’assistant social ressent une grande fierté d’aider des gens, venant de toutes origines et de tous milieux qui se retrouvent dans des situations malheureuses. Il peut travailler des heures régulières pour plus de constance, mais il peut aussi faire des quarts de travail qui permettent plus de flexibilité. Par contre, le stress et le bouleversement émotionnel à travailler avec des patients en difficulté peuvent être profonds.
Le travailleur social gagne habituellement environ 50 000 $ par année. Au début, il se fait 33 700 $. Après quelques années d’expérience le salaire peut dépasser 71 000 $. Celui qui travaille par quart peut gagner entre 19 $ et 45 $ de l’heure. Bien qu’il y ait beaucoup de personnes qui veulent devenir assistant social, la compétition devrait pas être féroce parce qu’il y a une grande demande de personnel. Entre 2015 et 2024, il y aura environ 31 500 positions ouvertes, et 30 500 personnes pour les combler.
Ceux qui recherchent un emploi dans ce domaine doivent au moins, obtenir un baccalauréat en travail social. Dans les régions où il y a de la compétition, une maîtrise pourrait faire la différence. Avec des patients qui arrivent au Canada de partout dans le monde, il peut être avantageux de parler d’autres langues que l’anglais. C’est aussi un atout d’avoir de la patience et des compétences de gestion. Le travail de base est en général supervisé et plus administratif. Pour devenir assistant social, il est souvent demandé de faire partie de l’association de travailleurs sociaux de la province. Il est possible, après beaucoup d’années d’expérience, de devenir superviseur et d’obtenir une position de direction.
Le travail social est, à la fois, infiniment gratifiant et inlassablement stressant. Mais si le futur assistant social est capable d’accepter les difficultés associées au travail, la satisfaction qu’on en retire, en procurant de l’aide essentielle à un grand nombre de personnes, dépasse de loin les côtés négatifs. Ceux qui cherchent à suivre cette voie peuvent trouver du bénévolat dans l’aide aux autres et des cours en travail social au niveau post-secondaire. Une magnifique carrière à aider de nombreuses vies vous attend.
Sources:
Job Bank. “Social Workers.” https://www.jobbank.gc.ca/report-eng.do?area=9219&lang=eng&noc=4152&action=final®ionKeyword=Toronto%2COntario&s=2&source=2&titleKeyword=social+worker#report_tabs_container2
PayScale. “Social Worker Salary.” https://www.payscale.com/research/CA/Job=Social_Worker/Salary
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