Les carrières qui seront affectées par les conséquences de la crise climatique
La moyenne des températures de la planète continue d’augmenter. Au fur et à mesure que cette crise progresse, le monde en subit les effets persistants et grandissants. Des emplois seront touchés par ce problème. Le monde du travail sera modifié de façon considérable durant ce siècle à mesure que les changements climatiques élimineront et détérioreront beaucoup d’emplois et de carrières au Canada et dans le monde. Cela aura des effets dans des domaines auxquels vous n’aviez pas pensé.
Un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) chiffre à 80 millions le nombre de postes qui seront perdus dans la prochaine décennie. Une production réduite et le stress dû à la chaleur touchent surtout les emplois physiques qui s’effectuent à l’extérieur. Les travailleurs de la construction font face déjà à des retards en raison de la météo et cela empirera à cause des changements climatiques. Ces retards augmentent les coûts totaux tandis que les températures non seulement portent atteinte à la santé des travailleurs, mais aussi compliquent le durcissement du ciment. Des températures plus élevées et des pluies plus importantes rendent plus difficile le travail des facteurs. Cela a un effet sur les attentes de livraison pour les clients qui comptent sur la livraison rapide promise par des entreprises comme Amazon ainsi que l’envoi et la distribution de produits dont dépendent de nombreuses petites entreprises.
Ailleurs dans le monde, les températures plus élevées touchent les travailleurs des pays plus chauds dans des usines de textiles qui n’ont pas la climatisation. L’Organisation mondiale de la santé évalue que, entre 2030 et 2050, le stress dû à la chaleur entraînera 38 000 morts supplémentaires dans le monde. Dans les pays qui s’attendent à de plus fortes chaleurs, les femmes et les travailleurs agricoles seront durement touchés. Le secteur de la construction en Asie du Sud-Est et en Afrique de l’Ouest subira jusqu’à 19 % d’heures de travail perdues au total. Le sport, le transport et le tourisme seront plus affectés dans des endroits comme l’Afrique et l’Asie du Sud, qu’en Amérique du Nord et en Europe. C’est une vérité incontestable et préoccupante que les émanations de carbone émises par de grandes entreprises et que notre mode de vie moderne ont un effet plus sévère sur les pays en voie de développement.
Les effets néfastes ne se constatent pas seulement au sol. Les pilotes sont également touchés par les conditions météorologiques instables. Le U.S. Department of Transportation rapporte qu’en 2015, 53 % des retards de vols étaient dus à la météo. Au fur et à mesure que le climat change et que la vitesse des vents est bouleversée, des délais et des problèmes surviennent comme l’argent supplémentaire qu’il faut ajouter pour le combustible. Les voyages deviennent compliqués et le nombre des réfugiés climatiques qui recherchent des pays comme le Canada, augmente. De grands centres urbains comme Toronto doivent gérer non seulement l’afflux de ces personnes, mais aussi la chaleur supplémentaire générée par de nombreux édifices et le manque de végétation. Cela augmente la température au centre-ville, rendant par ce fait, les emplois de la construction à l’extérieur comme à l’intérieur plus difficiles.
La crise climatique aura une certaine incidence sur toutes les carrières. Les emplois physiques et effectués à l’extérieur, ainsi que ceux qui seront immédiatement affectés par les variations climatiques souffriront le plus. Les employeurs et les entreprises doivent prendre des initiatives pour aider les plus fragiles. Les employés et les travailleurs doivent connaître les risques grandissants et ce qui peut être fait pour assurer la sécurité dans un environnement de travail qui l’est de moins en moins. Avec ces difficultés vient la chance d’une stratégie internationale et unifiée pour les régler. C’est la possibilité de révolutionner profondément l’essence même du travail avec une plus grande utilisation de l’informatique et de l’intelligence artificielle, plus d’emplois à distance qui ne demandent pas aux personnes de se retrouver dans un endroit particulier et des programmes sociaux renforcés comme le revenu universel. Mais, il ne faut pas attendre 2030 ou 2050 pour agir. Il faut le faire maintenant.
Sources:
Crandall, Diana. “Jobs That Will Be Most Affected by Global Warming.” Attn:. https://archive.attn.com/stories/3862/jobs-affected-by-global-warming
Taylor, Lin. “80M jobs could be lost by 2030 due to climate change: UN.” Global News. https://globalnews.ca/news/5449602/climate-change-un-jobs-heat/
Vander Wier, Marcel. “Major job losses with climate change: report.” HRReporter. https://www.hrreporter.com/focus-areas/wellness-mental-health/major-job-losses-with-climate-change-report/304957
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