Quantcast
Les métiers Survivre à la COVID-19...

Les métiers Survivre à la COVID-19 – le secteur canadien de la construction va de l’avant

par author below

On ne peut pas nier que la construction est un acteur important dans l’économie canadienne, employant plus de 1,2 million d’hommes et de femmes. En plus, c’est un secteur qui peut résister aux défis économiques, comme il l’a démontré en 2008, lorsque le taux d’emplois a diminué au Canada et dans d’autres parties du monde, à cause de la récession. Même quand il a été touché, chutant de 5,7 %, il a continué et s’est redressé en 2010.

Selon Statistiques Canada, les industries canadiennes de la construction — résidentielles, non-résidentielles, l’ingénierie, la réparation et d’autres services de la construction — représentent 6,0 % du produit intérieur brut (PIB), rapportant la somme énorme de 73,8 milliards $. Parallèlement, ceux qui sont employés dans ce secteur font partie des mieux payés dans l’industrie des métiers spécialisés, avec les responsables de projets qui reçoivent la plus grande part, gagnant en moyenne de 74 883 $ par année, avec des possibilités de boni, d’intéressements et des commissions.

Récemment, au Canada, des mesures visant à construire des infrastructures plus écologiques et augmenter la préparation du pays aux effets des changements climatiques ont été engagées. En plus, le gouvernement du Canada a fait part de son intention de développer des améliorations écoénergétiques et des systèmes de sentiers polyvalents dans tout le pays. Tous ces aménagements permettent au secteur de la construction d’être un élément essentiel pour maintenir l’économie canadienne en vie pendant la pandémie.

Cependant, le domaine de la construction n’est pas totalement imbattable face aux effets de la COVID-19. Comme n’importe quelle autre industrie, il a fallu faire des ajustements nécessaires pour s’assurer que les travailleurs restent en sécurité et en santé pendant qu’ils terminent les projets de construction selon les dates limites et le cahier des charges.

Des retards

Après que le nouveau coronavirus ait été déclaré une pandémie et que des restrictions physiques aient été implantées à travers tout le pays, de nombreux employés qui travaillent dans les secteurs jugés essentiels ont fait part de leurs inquiétudes pour garder leur santé et leur sécurité au travail. Cela inclut les travailleurs de la construction qui s’alarmaient de la possible transmission de la maladie puisque les chantiers de construction ne fournissent pas toujours le choix de distanciation physique en raison de la nature même des tâches à effectuer.

En conséquence, certaines entreprises de construction ont mis leur travail en suspens, puisque la santé et la sécurité des travailleurs sont une priorité. Lorsque les restrictions de distanciation physiques ont été progressivement levées, les entreprises ont repris leurs chantiers tout en s’assurant que leurs employés sont protégés et loin du danger causé par le virus en leur fournissant un équipement de protection physique (ÉPP).

Les risques du travail

Bien sûr, le secteur de la construction n’a pas exactement un environnement exempt de risques et de dangers. En fait, selon Statistiques Canada, les travailleurs de la construction subissent trois à quatre fois plus d’accidents que les travailleurs de n’importe quel autre domaine.

Les travailleurs de la construction sont exposés à une longue liste de risques quotidiennement, y compris un accès confiné, le travail en hauteur, l’insécurité électrique, le travail dans des conditions extrêmes, l’utilisation d’outils et d’équipement et autres. Maintenant, il faut ajouter un autre danger, la COVD-19.

Cela rend les mesures de sécurité encore plus importantes tout en y incorporant de nouvelles instructions pour des méthodes exemplaires. En plus, les entrepreneurs devront se tenir au courant des instructions liées à la COVID-19 émises par les autorités locales de santé.

Il n’y a pas de doute que le travail de la construction est physiquement épuisant. Maintenant, avec la menace de la COVID-19, les entrepreneurs devront être conscients de la grosse charge de l’encadrement des habitudes de santé et de sécurité pour s’assurer que les ouvriers évitent les dangers, les blessures du travail et le virus. D’après ce qui se fait jusqu’à présent, il semble qu’ils soient bien préparés et prêts. S’ils ne le sont pas, les travailleurs en subiront les conséquences et les projets seront encore plus retardés ou pourraient même disparaître. Si vous décidez de travailler comme apprenti dans les métiers, cet été, assurez-vous de tenir compte des risques sanitaires et signalez-les si vous en voyez.

SOURCES

 https://www.spi-s.com/en/blog/ohs-leadership/construction-workers-3-or-4-times-more-accidents

https://canada.constructconnect.com/dcn/news/economic/2020/05/horrendous-april-labor-market-stats-for-u-s-canada

https://www.mondaq.com/canada/construction-planning/935110/legal-update-covid-19-construction

https://www.payscale.com/research/CA/Job=Project_Manager%2C_Construction/Salary

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-402-x/2011000/chap/construction/construction-eng.htm

Laisser un commentaire!