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L’apprentissage sur le tas : Raconter votre expérience personnelle d’un emploi à temps partiel ou à temps plein et ce que vous en avez retiré. Est-ce correct ?

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De Bhargavi Venkataraman

Comme étudiant d’université en troisième année, j’ai eu de nombreuses expériences de travail. Les emplois sont un bon moyen d’acquérir de nouvelles compétences tout en gagnant de l’argent pour vos besoins et votre épargne. De toutes mes expériences professionnelles, celle de mon premier emploi est l’une des plus marquantes.

Je me suis retrouvé sur le marché de l’emploi un peu plus tard que la moyenne générale. J’ai commencé mon premier emploi comme instructeur en mathématiques dans une grande marque de formation dont je tairai le nom pour des raisons de privautés pendant l’été de ma 11e année. Elle était gérée par un couple et j’ai été embauché avec un autre postulant pour commencer en août cet été-là.

Le processus d’embauche fut classique, mais comme c’était mon premier emploi, je me souviens l’avoir pris très au sérieux. J’ai organisé mon curriculum vitae et la lettre de motivation et j’ai pris des heures pour me préparer pour l’entrevue. Je me souviens être assis devant le propriétaire dans mes vêtements habillés avec les mains moites, dans l’attente fébrile de ses questions. Il a jeté un seul coup d’œil à mon curriculum vitae et l’a rangé. Il m’a ensuite posé quelques questions élémentaires et c’est tout ; j’avais le travail. Cela a semblé trop simple, mais dans mon enthousiasme, je ne me suis pas posé beaucoup de questions.

Mes premiers jours de travail étaient stimulants. C’était une longue prise en main d’apprendre à enseigner dans cette marque de formation, mais c’était satisfaisant de gagner un salaire pour la première fois. J’étais accompagné par un autre employé qui me supervisait et j’ai été invité à des réunions de personnel dans lesquelles ils fournissaient de la nourriture et des conversations animées. Au début, tout allait bien. Les problèmes ont commencé lorsque le propriétaire m’a donné beaucoup plus d’heures que celles que j’avais approuvées au moment de mon embauche. Comme je savais que c’était ma 12e année et que j’allais me concentrer principalement sur mes études, j’avais demandé au propriétaire, au moment de l’embauche, s’il était d’accord pour un certain nombre d’heures pendant la semaine. Il m’avait dit que c’était correct. Cependant, lorsque l’année scolaire a commencé, j’ai été planifié pour le double des heures que j’avais spécifié. Lorsque je lui en ai parlé, il a ignoré mes craintes en disant que c’était juste pour quelques jours. Cette tendance a continué pour un moment, et je me suis retrouvé complètement épuisé à la fin de la journée.

Un autre problème est survenu quelques mois plus tard. Je m’étais fait des amis avec certains employés et il nous arrivait de parler lorsque nous avions un peu de temps libres. Nous parlions de nos difficultés avec le nombre d’heures que nous devions faire et d’autres problèmes avec les attentes des employeurs. Je n’ai pas participé activement aux discussions parce que je ne me sentais pas à l’aise de parler de mes supérieurs de cette façon. Malgré tout, la propriétaire a assumé que je faisais partie du groupe racontant des potins à son sujet. Elle a commencé à me réprimander publiquement pour de petites erreurs et me critiquer pour n’importe quel travail que je faisais. L’environnement est devenu très toxique et chaque jour, j’appréhendais d’aller travailler.

Mon parcours avec cet emploi s’est terminé pendant les vacances de Noël de cette année-là. J’avais remarqué que j’attendais des courriels de l’organisme pour mon horaire de la semaine suivante. J’ai appelé l’établissement plusieurs fois, mais j’attendais toujours une réponse. J’ai fini par les informer que je ne pouvais pas continuer cet emploi et désirais mettre fin à mon contrat.

Mon expérience avec ce premier emploi, les superviseurs, mes collègues et la méthode générale m’ont appris beaucoup de choses, que j’ai utilisées pour tous mes autres emplois. Je fais la liste de quelques-unes de ces leçons ci-dessous :

1) N’ayez pas peur de préciser les attentes et les limites avant de commencer votre emploi : je pense que l’une des raisons pour lesquelles j’ai pu parler avec assurance à mes supérieurs au sujet de mes problèmes avec les heures qu’ils me donnaient était parce que j’avais établi des attentes claires sur les heures que je pouvais travailler. Cela m’a aidé également à assimiler plus facilement la fin de mon emploi, puisque nos priorités étaient différentes.

2) Parlez franchement lorsque les attentes ne sont pas respectées : c’est facile de vous dire que vous ne pouvez pas parler lorsque vous commencez un emploi ou êtes à un poste de niveau inférieur dans une entreprise. Cependant, c’est essentiel de prendre conscience que vous méritez d’être valorisé. Ce travail n’est peut-être pas pour vous si ce n’est pas le cas. J’ai informé mes superviseurs que je me sentais écrasé par l’engagement horaire. J’aurais dû me retirer de cette situation plus tôt, car je me suis retrouvé plus épuisé et mécontent au fur et à mesure du temps passé dans cet emploi.

3) Soyez prudent des limites de l’entreprise : c’est facile de se laisser embarquer par la camaraderie des relations de travail, surtout dans les premiers mois dans un emploi. Cependant, c’est indispensable de respecter les sentiments de chacun autour de vous, y compris les supérieurs et de vous assurer de garder vos valeurs lorsque vous joignez des discussions de groupe. Dans mon cas, j’aurais dû me retirer lorsque mes collègues racontaient des potins sur la superviseure et dire quelque chose pour les arrêter. Ça aurait été plus en accord avec mes valeurs.

4) Sachez quand terminer votre emploi : parfois, malgré vos actions, un emploi ne vous correspond pas. L’environnement peut devenir toxique ou vous pouvez ne pas suivre le rythme des exigences. C’est à ce moment-là que vous devez prendre un peu de recul et vérifier si les côtés positifs dépassent les négatifs. Si ce n’est pas le cas, envisagez de mettre un terme à votre emploi. C’est exactement le processus que j’ai suivi. J’ai parlé avec mes amis, avec ma famille et j’ai aussi réfléchi. J’ai finalement décidé que je devais partir.

J’espère que quelqu’un peut utiliser les leçons que j’ai apprises par cette expérience pour l’aider dans le cheminement vers sa carrière. Ça peut être décourageant de suivre un parcours si inhabituel, alors ça peut valoir la peine de savoir ce qu’ont fait d’autres. Souvenez-vous toujours de vos valeurs et ce que vous apportez à l’entreprise, soyez confiant en vos compétences et apprenez de chaque expérience !

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