Techniciens et spécialistes – aménagement paysager et horticulture
Nature du travail
Les techniciens et les spécialistes de l’aménagement paysager et de l’horticulture arpentent et évaluent les aménagements paysagers, dessinent des croquis et montent des modèles de plans d’aménagement paysager, construisent et entretiennent des jardins, des parcs, des terrains de golf et autres environnements paysagers, donnent des conseils aux clients concernant l’horticulture, élèvent, cultivent et étudient les plantes, et soignent les plantes et les arbres abîmés et malades.
Perspectives
Au cours des dernières années, le nombre de techniciens et spécialistes de l’aménagement paysager et de l’horticulture a augmenté fortement. Cette augmentation s’explique surtout par l’évolution de la demande en aménagement paysager et en horticulture. Or, les tendances sont très positives dans le secteur de l’aménagement paysager et plus mitigées dans celui de l’horticulture. Étant donné que le secteur de l’aménagement paysager est de loin le secteur d’embauche le plus important dans cette profession, on prévoit que le nombre de techniciens et spécialistes de l’aménagement paysager et de l’horticulture augmentera fortement au cours des prochaines années.
Demande en aménagement paysager hors construction
Les techniciens et spécialistes de l’aménagement paysager travaillent à des projets liés aux espaces publics, tels que les parcs urbains et régionaux, les places publiques, les autoroutes, les aires de récréation, de stationnement et de conservation de la nature, les jardins privés et publics, les espaces récréatifs et sportifs, les voies piétonnières et cyclables, les golfs, les cimetières, les sites résidentiels, institutionnels, commerciaux et industriels, etc. Les bonnes perspectives dans les domaines du développement des infrastructures touristiques et l’accroissement des pressions des citoyens pour l’aménagement d’espaces verts en milieu urbain devraient donc favoriser l’emploi des techniciens et spécialistes de l’aménagement paysager au cours des prochaines années. En effet, les créneaux d’intervention tendent à se développer et à s’éloigner des projets directement liés à la construction. Si la protection du patrimoine et la préservation de l’environnement continuent à influencer positivement l’emploi dans cette profession, la mise en valeur des paysages s’ajoutera à ces tendances dans un contexte de croissance de la concurrence dans le secteur du tourisme et comme élément majeur de la stratégie des municipalités pour retenir et attirer des citoyens et des entreprises dans leur localité. Notons finalement les besoins de réaménagement des sites industriels contaminés et en préservation et restauration de sites culturels et historiques.
Caractéristiques des emplois
Selon les données des recensements, les femmes occupaient environ 49 % des postes dans cette profession en 2006, proportion en forte hausse depuis 1991 (30 %). La donnée sur le revenu annuel d’emploi (32 734 $) présentée dans la section «Caractéristiques» des «Statistiques» ne concerne que les 26 % des membres de cette profession qui travaillaient à temps plein et à l’année en 2005. Le revenu moyen d’emploi de ceux qui ne travaillaient pas à temps plein et à l’année ne s’élevait qu’à 14 793 $ en 2005. On observe un chômage saisonnier très important, surtout dans le secteur horticole. Ainsi, le nombre de bénéficiaires d’assurance-emploi est au moins dix fois plus élevé de décembre à mars que de juin à août.
Études et formation
Selon les postes, il n’est pas toujours nécessaire de posséder une formation spécifique pour accéder à cette profession. Dans bien des cas, une solide expérience dans les domaines de l’aménagement paysager ou de l’horticulture suffira. D’autres employeurs exigent en plus le diplôme d’études secondaires (DES). Cela dit, de plus en plus d’employeurs recrutent en premier lieu des diplômés des nombreux programmes de formation qui mènent à cette profession. Qu’ils soient exigés ou non, ces diplômes représentent de toute façon un atout pour accéder à cette profession.
Les principaux programmes qui mènent à cette profession sont :
– les diplômes d’études professionnelles (DEP) en arboriculture-élagage, horticulture ornementale et en réalisation d’aménagements paysagers.
– l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en spécialités en horticulture
– et les diplômes d’études collégiales (DEC) en technologie de la production horticole et de l’environnement, et en paysage et commercialisation en horticulture ornementale.
Il existe aussi d’autres programmes qui favorisent l’accès à cette profession, dont des attestations d’études collégiales (AEC) dans les domaines de l’aménagement paysager et de l’horticulture ornementale. Des organismes communautaires offrent aussi des programmes d’insertion professionnelle dans ces domaines.
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