Une compréhension de l’intellect humain fondée sur les sciences modernes nous donne un aperçu sur notre développement en tant qu’espèce. Nous avons évolué à travers le processus égoïste et brutale qui est l’évolution, dans laquelle les doués fleurissent et ceux qui ne s’adaptent pas à l’environnement sont abandonnés sans pitié. Le but ultime de tout organisme vivant est de survivre. Le vrai altruisme, l’acte de sincèrement mettre la vie des autres devant la vôtre, est une illusion.

Ceci nous amène à une conclusion bien plus intéressante, et moins démoralisante. Nous avons évolué en tant que créatures communautaires, car les communautés sont beaucoup plus bénéfiques pour notre désire égoïste de survivre que vivre seul. Nous aidons les autres parce que cela nous fait sentir bien. Nous améliorons notre vie quand nous enrichissons la vie des autres. Notre égoïsme est ironiquement altrusite.

Cette belle ironie nous permet d’améliorer nos vies si nous l’accueillons dans son intégralité. La responsabilité sociale est la conscience du monde autour de nous. Un monde qui grandit, s’accroît, et perd des parties le lui-même jour après jour, peu importe votre connaissance de ces phénomènes. En choisissant d’être conscient, vous grandirez avec le monde, bénéficierez de ses gains, et comprendrez véritablement l’impact de ses pertes.

Ceci peut prendre la forme de dons à des organismes de bienfaisances  et à des causes qui vous tiennent à cœur, que ce soit des grandes sommes d’argent ou seulement quelques dollars. Si votre portefeuille est vide, passez à l’action. Faites du bénévole, soyez un tuteur pour des étudiants qui éprouvent des difficultés avec leurs cours, ou devenez un militant pour votre cause favorite. Même ramasser les déchets autour de la ville, une tâche plus difficile qu’on pourrait le croire, mais qui est loin d’être négligeable, peut vous pousser à faire encore plus de bien et d’encourager ceux et celles autour de vous de suivre votre exemple. Vous ne combattez pas ou défiez pas vos gènes égoïstes, mais plutôt  les utilisés de manière la plus altruiste.

Les deux termes les plus communs associés avec la responsabilité sociale sont la responsabilité sociale individuelle et la responsabilité sociale des entreprises. La distinction est simple, mais les implications peuvent être problématiques. Cette dernière examine ce qu’une entreprise ou organisation fait pour sa communauté. Ce terme peut nous causer à nous décourager lorsque l’on pense aux grandes capacités d’une entreprise versus notre impact individuel. Pourtant, c’est la responsabilité sociale individuelle qui est à la source de la responsabilité sociale des entreprises, et où le changement réel se produit; peu importe la terminologie, les principes fondamentaux demeurent les mêmes.

Vous pourrez encore avoir certains doutes par rapport à votre rôle dans tout ça. C’est le cas pour beaucoup d’entre nous. Nous sommes pris à l’intérieur de la perception créée par nos pensées. Nous avons une compréhension logique qu’il existe tout un univers, et nous sommes qu’une seule planète ayant des milliards de personnes, chacune ayant sa propre perspective. Pourtant, notre cerveau individuel n’a pas la capacité de véritablement comprendre cette idée en son intégralité. Sortir de votre propre perspective et vous concentrer sur votre responsabilité sociale est une des meilleures façons de combattre l’anxiété, la dépression, ainsi que d’autres états mentaux négatifs qui nous laissent prisonnier. En vous engageant dans la responsabilité sociale, nous comblant le fossé entre la perspective solitaire qui existe à l’intérieur de nous et la vitalité extraordinaire du monde qui nous entoure.

Source

Enevoldson, Naomi. What is Social Responsibility? http://www.imasocialentrepreneur.com/social-responsibility/