Les avantages écologiques et sociaux de l’agriculture urbaine
Nous vivons de plus en plus dans les villes, mais nous aspirons à toujours plus de nature. Le monde est dévasté par des catastrophes écologiques et climatiques et la nature a davantage besoin de nos soins. L’agriculture urbaine permet de s’occuper de ces deux problèmes. Les grandes cités comme Toronto profitent de cette forme différente de culture pour transformer les quartiers, les communautés et les condominiums. Cela offre des possibilités d’emploi dans les métiers et remonte le moral de millions de Canadiens qui vivent dans une jungle de béton.
Avec des immeubles qui se construisent un peu partout, les promoteurs et les résidents cherchent à utiliser au mieux les espaces verts. Toronto a le règlement Green Roof qui exige que les nouveaux édifices de plus de 2 000 mètres carrés et de plus de six étages aient un toit vert. C’est un toit comportant de la terre et un couvert végétal. Cela demande aux ingénieurs et aux entreprises de le construire avec soin en utilisant une membrane imperméable pour s’assurer que la structure du bâtiment ne souffre pas. Ces toits verts peuvent diminuer la pollution de l’air, réduire la chaleur excessive des logements et absorber l’eau de pluie pour éviter l’évacuation d’une trop grande quantité d’eau. De plus en plus de bâtiments cherchent à utiliser cet élément intéressant pour attirer les acheteurs et construire les communautés.
Les gens vivant dans les grandes villes se tournent vers les jardins communautaires pour plusieurs raisons. Cela leur donne un sentiment de camaraderie avec leurs voisins et leur offre de la nourriture saine et bon marché. Des études ont démontré que ces jardins aident à améliorer la qualité de vie des quartiers et à faire reculer la criminalité. L’agriculture urbaine fournit quelques possibilités de travail. Plus important encore, c’est souvent utilisé dans des programmes qui permettent d’apprendre aux enfants les aspects environnementaux et agricoles pour susciter dans la nouvelle génération la vocation de métiers liés à l’agriculture. Certaines fermes urbaines offrent aussi la formation de la main-d’œuvre. Cela permet de rappeler aux citadins d’où viennent leur nourriture et les efforts qui sont fournis pour l’amener jusque dans leur assiette.
Les écoles postsecondaires créent toujours plus de programmes entièrement tournés vers les études alimentaires. Les universités et les collèges mettent en place des jardins sur des toits et dans des parcelles de terre inoccupées. Par exemple, Seneca collabore avec Ripple Farms, une entreprise qui se concentre sur la culture aquaponique pour fournir des programmes d’études aux étudiants. Cela mène à une croissance de jardins de récipients et d’autres projets de culture en utilisant des espaces urbains vides, des stationnements et des couloirs de lignes électriques sous exploités. Le gouvernement et des subventions privées ont lentement aidé à mener à bien ces projets, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. La bureaucratie et une surabondance de rejets de projets sont causées par le manque de compréhension de l’agriculture urbaine et de ses avantages. Cela s’accompagne d’un intérêt grandissant pour l’agriculture, pour les possibilités d’emploi et une toute nouvelle génération d’agriculteurs.
La culture alimentaire a soutenu les civilisations pendant des millénaires. Nous avons peut-être déplacé notre population vers les grands centres urbains, mais nous sommes toujours tributaires des agriculteurs pour nous nourrir. L’agriculture urbaine offre de grandes possibilités d’emploi, unit les communautés et permet une meilleure connaissance du développement de la nourriture et de son transport jusque dans nos cuisines. Des toits verts aux jardins communautaires et aux fermes urbaines, les villes aident leurs citoyens et la nature. Ce sont des étapes essentielles pour aider des millions de personnes et la planète.
Sources:
Da Silva, Michelle. “Urban agriculture initiatives are sprouting up in new Toronto condos.” Now. https://nowtoronto.com/lifestyle/real-estate/urban-agriculture-condos/
Friedmann, Charlie. “How to feed a hungry city.” The Globe and Maihttps://www.theglobeandmail.com/news/toronto/new-urban-agriculture-projects-in-toronto-are-struggling-to-take-root-as-public-awarenesslags/article36835601/
Plumer, Brad. “The real value of urban farming. (Hint: It’s not always the food.).” Vox. https://www.vox.com/2016/5/15/11660304/urban-farming-benefits
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