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Une deuxième fois

Une deuxième fois

by Kathleen Gerry

Il peut être décourageant de jeter un coup d’œil sur une portion de notre vie passée et de réaliser que nous étions alors complètement perdus, pas concentrés ou pire, concentré sur des choses sans importance. Il peut nous arriver de nous décourager, de nous blâmer pour nos échecs et généralement développer une faible estime de soi à cause d’erreurs que nous avons commises dans le passé. Il est cependant important de réaliser que les erreurs passées ne sont que cela – des erreurs que l’on a faites dans le passé. Si vous êtes capables de vous rendre compte qu’elles ne sont que des erreurs, vous êtes sur le bon chemin.

Les erreurs peuvent être bonnes car elles ne sont pas des regrets, mais plutôt des leçons. Les erreurs et les regrets ne sont pas la même chose. Les erreurs doivent être vues comme des leçons sur la meilleure façon de faire quelque chose. Pour ma part, ma leçon était d’être au premier cycle, à l’université, sans but précis ni conscience des récompenses que nous amène le travail. Pendant mes études de premier cycle, j’ai d’abord eu le sentiment d’avoir un but et la détermination de bien faire, mais ce sentiment s’est graduellement affaibli au cours de mes cinq années à l’université. Que cela ait été dû à un manque de récompenses pendant ces années, ou à l’impression de ne pas être reconnu pour mes efforts, peu à peu, le sentiment de satisfaction par rapport à mon travail a diminué et j’ai perdu mes buts de vue.

À présent je sais, après avoir fait l’expérience de ma première erreur, que je peux faire mieux et que je peux vraiment accomplir ce que je veux en me donnant des buts et en faisant les choses différemment.

Un bon endroit d’où partir lorsque vous voulez refaire une erreur est d’identifier les zones de faiblesse de votre passé et de créer de solides plans afin de les améliorer et réussir dans l’avenir. J’ai identifié, pour ma part, trois faiblesses par rapport à mon expérience universitaire :

1) Trop en même temps – Mon premier diplôme universitaire était une double majeure en immersion française, que je faisais tout en travaillant pour l’université, en dirigeant un comité, et en essayant de rester en forme en m’entraînant chaque jour. Cette surcharge de travail a entrainé une dépression dans mon humeur et par rapport à ma motivation d’atteindre mes objectifs académiques. Je me suis rendu au point où j’ai perdu ma concentration parce que j’essayais d’en faire trop en même temps. Quand je ressaierai de revenir sur cette erreur, je m’assurerai d’avoir une charge de travail et d’activités extracurriculaires raisonnable.

2) Choix du sujet – Le choix de mon premier diplôme universitaire n’était basé sur aucun plan de carrière. J’ai choisi quelque chose qui me semblait intéressant et qui me maintiendrait intéressé tout au long de la durée de mes études. Quand j’ai opté pour le sujet de mon étude, je n’ai pas pensé à ce que je ferais avec mon diplôme et je ne pensais pas vraiment à l’avenir. La prochaine fois, je m’assurai de planifier ma carrière et de savoir exactement ce que je ferai avec mon diplôme.

3) Buts académiques clairs – La première fois, j’ai perdu de vue ce que je voulais atteindre et la raison pour laquelle je voulais le faire. Je n’avais pas vraiment de plan de carrière et ne me motivais pas vraiment à obtenir de bonnes notes parce que je n’avais pas de résultat final en tête. Cette fois-ci, je chercherai la carrière que je veux et je me mettrai en condition de faire ce qu’il faut pour y arriver. Je veux obtenir d’excellentes notes dans le but de bien réussir mon parcours académique.

Enfin, il est important de ne pas se laisser abattre pour des erreurs commises dans le passé. Il est important de voir les erreurs comme des guides, enseignantes et leçons par rapport à ce que l’on veut et comment l’on peut s’améliorer. Se servir de nos erreurs de cette façon nous permettra de réaliser nos rêves de façon consciente et contrôlée.

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