Un bref rapport: l’agression sexuelle sur les campus
C’est une réalité triste et troublante que l’agression sexuelle se produit sur les campus. Il est encore plus triste que plusieurs universités ne font pas grand-chose lorsqu’il s’agit d’aider les victimes; l’accusé est libéré, les gens se ferment les yeux, et souvent les victimes n’obtiendront pas de justice. C’est déjà assez difficile lorsque, en premier lieu, la victime a trop peur de parler à quelqu’un, c’est encore pire quand personne ne fait rien face à la situation.
Seulement l’année dernière, Macleans a publié un article sur l’agression sexuelle et pourquoi tellement d’universités n’aiment pas en parler. L’université de Toronto a seulement rapporté deux cas d’agression sexuelle sur leur campus en 2013, et trois cas en 2014. L’université Saint Mary’s à Halifax et l’Université de la Colombie-Britannique étaient les deux coupables d’avoir leurs étudiants crier des chants inappropriés faisant la promotion d’activités sexuelles avec des mineurs et non consensuelles au courant de la semaine d’orientation, en 2013.
Les cas sont sans fin, par contre seulement quelques-uns sont déclarés. Un tableau illustrant les agressions rapportées durant la période de 2009 à 2013 a été publié par CBC, en février de cette année, avec l’Université Ryerson en première place sur la liste ayant 57 cas rapportés. L’University York occupe la deuxième place avec 52 cas, et l’University Dalhousie était en troisième place avec 38 cas.
Le Toronto Star a attiré l’attention sur le fait que « les trois Grands » universités à Toronto, l’Université York, l’Université Ryerson, et l’Université de Toronto, n’ont pas encore mis à jours leurs politiques sur l’agression sexuelle. Ryerson a répondu à l’article et a proposé de procéder à diverses changements, mais les étudiants ne se sentent pas encore en sécurité sur le campus.
Certains universités ont pris les mesures appropriées en parlant du problème, et ont fourni des informations sur qui contacter sur le campus, comment rapporter une situation, et ce que l’école est en train de faire face à l’agression sexuelle. L’Université Queen’s a fourni un rapport de 120 pages couvrant le sujet comme manière d’aider les étudiants. La rapport a été publié le 30 avril 2015.
« Ce n’est jamais acceptable : plan d’action pour mettre fin à la violence et au harcèlement sexuels » a également été publié en mars de cette année. Un avant-propos de la Première ministre et plus de 30 pages de contenu discutent comment nous pouvons rendre les milieux de travail et les campus des endroits plus sécuritaires en prenant connaissances qu’il y a un problème qui existe, et en parlant du problème ouvertement.
Toutefois, malgré les mesures qui ont été prises, trop peu est fait pour aider les survivants et les victimes d’agression sexuelle. Le nombre de cas rapportés et d’articles qui ont été écrits est ahurissant, en plus des sondages additionnels effectués qui révèlent que 60% des hommes agresseraient une femme s’ils savaient qu’ils ne se feraient pas prendre, et 80% des violes qui se produisent sont commis par une personne que la victime connaît, avec la moitié de ces attaques qui se produisent lors de sorties de couples.
Il ne suffit pas que seulement quelques universités s’impliquent dans la situation. Toutes les universités doivent passer à l’action et parler du problème, et offrir à leurs étudiants un endroit sûr où aller pour déclarer ces cas et pour obtenir des informations sur le sujet.
Le stigma qui entoure ce problème important est encore présent, car les gens se sentent comme ils ne peuvent pas en parler. D’autres ne veulent pas en parler. Mais nous devons discuter de ces choses afin de mettre en lumière le fait que l’agression sexuelle se passe sur tous les campus, et à moins que chaque campus amène du changement, nous restons passifs face à ce problème.
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