Soutien financier La modification que la pandémie a créée pour les bourses d’études au Canada
Les dettes des étudiants ont toujours été un sujet sensible pour de nombreux jeunes Canadiens. Selon un rapport de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, basé sur l’Enquête canadienne sur les capacités financières, presque un quart des Canadiens, âgé entre 18 et 24 ans (23 %) invoque ses études comme étant sa grosse dépense des trois prochaines années. Le coût moyen est évalué entre 20 000 $ et 29 999 $, les frais de scolarité les plus importants appartenant à quatre programmes du premier cycle de diplômes professionnels, comprenant la dentisterie (21 717 $), la médecine (14 162 $), le droit (12 388 $) et l’optométrie (11 236 $), représentant 2,9 pour cent de tous les étudiants canadiens inscrits en premier cycle.
Un aspect curieux est que presque la moitié des personnes interrogées organisant ses études pour les trois prochaines années, prévoit de payer sa formation en utilisant ses propres économies, et 40 pour cent espèrent obtenir un prêt. Et les 12 pour cent restants ? Eh bien, ils n’ont rien de prévu.
Bien que le coût des études soit un sujet sérieux et que les frais de scolarité des collèges et des universités continuent d’augmenter, ce n’est pas la fin du monde si vous n’avez pas d’économies et n’avez pas réussi à obtenir un prêt, quelle qu’en soit la raison. Dans l’ensemble du pays, il existe une multitude de bourses d’études à gagner et certaines ne reposent même pas sur les notes scolaires, contrairement à ce qu’on croit souvent. Cependant, un rapport de Scholarships Canada indique que les étudiants canadiens laissent passer des bourses d’études valant un million $ parce qu’ils croient qu’ils n’y sont pas admissibles.
Deux ans plus tard avec une pandémie qui continue, les choses semblent changer. Il y a eu une hausse de demandes de bourses d’études par le biais de GrantMe et Scholarships Canada car de nombreux étudiants ont été privés, cette année, d’emplois d’été qui les aident normalement à payer leurs études. En plus, bien qu’en mars, le gouvernement fédéral leur a donné une pause pour le remboursement de leur prêt étudiant lorsque la pandémie a été déclarée, le remboursement a repris en octobre. Dans cette perspective, les étudiants peuvent vraiment, rechercher de bourses pour un coup de pouce financier.
Malgré tout, selon GrantMe COO, Madison Guy, ils ont environ 140 000 $ de bourses non réclamées. Guy affirme que, bien que la pandémie nous ait tous touchés économiquement, cela a juste poussé plus d’entreprises et d’organismes à soutenir des causes qui fournissent des aides financières à ceux qui ont des ressources limitées, surtout en ce moment. Ces entreprises qui ont, non seulement réussi à se maintenir à flot, mais ont progressé pendant la pandémie, comprennent l’importance de redonner et ils veulent offrir du soutien là il y en a le plus besoin. Selon Guy, l’étudiant moyen correspond à plus de 450 000 $ en bourses offertes.
Il suffit de faire la démarche supplémentaire de découvrir ces possibilités comme utiliser les plateformes de bourses correspondantes et de prendre le temps d’apprendre la méthode de demandes. Ces plateformes fournissent aussi aux étudiants et à leurs parents des guides pour passer au travers des démarches de demandes de bourses pour s’assurer plus de chance de réussite, les étudiants doivent donc être prêts pour les choses sérieuses.
Les démarches peuvent assurément être laborieuses et on doit avoir beaucoup de patience pour remplir le plus de formulaires de demandes possible. Le faire augmente les chances d’être bénéficiaire. C’est arrivé à un étudiant de gestion d’entreprises à Edmonton qui a obtenu au moins cinq bourses dont le total est monté à 5 300 $. L’étudiant a consacré des heures pour écrire plusieurs dissertations, mais le travail a vraiment payé. Quelques heures de travail lui ont permis d’obtenir 5 000 $ et c’est certainement une belle récompense. Et qui sait, peut-être qu’une telle récompense vous attend également.
SOURCES:
Leave a comment!