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Vivre sans salaire et sans prêt...

Vivre sans salaire et sans prêt étudiant

by Laurel Walsh

Aujourd’hui, ma grand-mère m’a offert un gros livre intitulé How to Survive Without a Salary (Comment survivre sans salaire), de Charles Long. En réalité, j’ai deux emplois : je suis écrivain et je travaille comme barista dans un café. Quand on est étudiant et qu’on doit adapter son travail à son emploi du temps universitaire, il est presque impossible d’obtenir un salaire sur le long terme et une stabilité financière intégrale. Ma grand-mère sait que, peu importe l’état de ses finances, il est toujours bon de prendre conseil, surtout quand il s’agit d’adopter ce que Long appelle « un style de vie conservateur ».

Alors écoutons-les. Long définit l’expression style de vie conservateur comme « un moyen de mieux gérer ce que [l’on] a déjà ». Le premier chapitre de son livre traite des facteurs internes qui empêchent les gens de réussir. Le deuxième chapitre est intitulé « Évaluez-vous : comment faire un budget » et vaut la peine d’être lu. Tu ne veux surtout pas dépenser plus que tu peux te le permettre, surtout quand, en tant qu’étudiant, certaines dépenses sont inévitables.

Selon Statistique Canada, les frais de scolarité canadiens étaient, à eux seuls, de 5 777 $ en moyenne en 2008-2009, le Québec ayant la moyenne la plus basse (2 488 $) et l’Ontario, la plus haute (8 797 $). Mais cela ne prend pas en compte les frais afférents, tous ces frais supplémentaires et obligatoires qui couvrent les infrastructures sportives, les services de santé et les associations étudiantes. Ces frais revenaient en moyenne à 695 $ pour un étudiant du premier cycle à temps plein au Canada en 2008-2009, de 423 $ au Nouveau-Brunswick à 827 $ en Nouvelle-Écosse. Les frais afférents ne sont généralement pas réglementés ; tu peux les consulter sur les sites web des universités et voir si tu as le droit de ne pas payer certains d’entre eux.

Pendant nos études, nous pouvons tous vivre sans un salaire stable à condition de faire attention à nos dépenses et à notre budget. Long affirme : « Les coûts sont toujours plus importants que les gains – il est presque toujours plus avantageux de diminuer ses coûts que d’augmenter ses gains. »

Afin de te maintenir à flot pendant tes études, qui comportent de nombreux coûts et ne te permettent pas d’avoir un revenu stable, plusieurs banques comment RBC ou TD Canada Trust te permettent de créer ton propre budget sur leurs sites web. Quand Long écrivait son ouvrage, Internet n’était pas encore aussi commun qu’aujourd’hui et réaliser son budget était un peu plus compliqué. De nos jours, de nombreux exemples de budget étudiant se trouvent sur le web. La partie du Bureau du surintendant des faillites Canada consacrée au budget est une excellente source d’information : http://www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/fra/h_07065.html?Open&src=mm3#ic-subnav-1

Après avoir traité du budget, Long dédie onze chapitres à analyser en détail plusieurs stratégies financières, dont la plupart sont très utiles. Il écrit : « Un sou économisé n’est pas un sou gagné. C’est bien plus qu’un sou gagné aujourd’hui. » En épargnant de l’argent et en le plaçant dans une banque, nous touchons des intérêts. C’est aussi vrai en ce qui concerne les bourses qui peuvent être versées directement sur ton compte (comme RAFEO).

Le chapitre six, sur « Le marché de l’occasion », est mon préféré : il met en avant les avantages à acheter à peu près tout d’occasion. Magasiner dans les friperies n’est pas seulement bon pour ton compte en banque, c’est également bon pour la planète.

Je suis heureux que l’on m’ait offert ce livre et je suis désormais prêt à faire plus attention à mon argent. Avec des frais de scolarité toujours plus élevés et sans vraie carrière pour l’instant, les étudiants font bien d’écouter les conseils qu’on leur donne.

Et où ma grand-mère a-t-elle trouvé ce petit trésor ? Au Village des valeurs, bien entendu.

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